Artiste invité

Guillaume Saint-James

Saxophone

Saxophoniste et compositeur, Guillaume Saint-James suit un itinéraire guidé en permanence par cette double identité, avec l’écriture comme fil rouge : leader d’ensembles jazz avec la fine fleur de la scène française (Emmanuel Bex, Didier Ithursarry, Geoffroy Tamisier, Christophe Lavergne, Jérôme Séguin…) 

Sa capacité à faire sonner son sextet comme s’il s’agissait d’un grand orchestre lui vaut de répondre à plusieurs commandes dont Megapolis, point de départ d’un fructueux parcours dans l’univers symphonique. Le disque éponyme obtient la distinction “Choc” de Jazz Magazine à sa sortie en 2013. 

En 2014, il co-écrit Brothers in Arts avec Chris Brubeck, commande d’État pour l’Orchestre national de Bretagne à l’occasion du 70ème anniversaire de la Libération et de la Résistance. L’œuvre est reprise avec succès par des orchestres symphoniques aux Etats- Unis (Californie, Floride, Connecticut, Caroline du Nord), en Angleterre et en France, sur trois saisons artistiques. 

En 2016 il collabore avec Omar Sosa en tant qu’orchestrateur et saxophoniste. La même année il répond à une commande d’un concerto pour accordéon et orchestre de l’Orchestre National de Bretagne intitulé Sketches of Seven, sur le thème des 7 péchés capitaux. Ce concerto interprété par Didier Ithursarry a donné naissance à une version pour quartet et récitant Les 8 Péchés Capitaux créée à l’Estran de Guidel avec le comédien Jean-Claude Dreyfus. 

L’année 2018 est celle de sa rencontre avec le saxophoniste Branford Marsalis, pour lequel il compose Black Bohemia, une suite concertante pour saxophone et orchestre autour de l’œuvre de James Reese Europe. Chef de file de cette génération de musiciens qui tissent le lien entre jazz et symphonique, Guillaume Saint-James développe un son d’orchestre singulier. Avec “un sens inné du scénario cinématographique” il construit son œuvre dans “une relation dynamique entre écriture et improvisation, légèreté et énormité, humour et profondeur », (Franck Bergerot, Jazz Magazine) et délivre une “musique rétinienne de très grand choix” (Guy Darol, Jazz Magazine)